« C’est le Christ qui est notre Paix » nous rappelle Saint Paul (Ep, 2,14).
« L’humanité peut devenir toujours plus la famille de tous et notre Terre une véritable maison commune ” » disait Jean-Paul II.
Aujourd’hui, la Paix apparaît toujours plus fortement comme un des enjeux de la préservation de notre Terre.
- 1er Janvier 2018, le pape François place la journée mondiale pour la Paix sous le signe « des migrants et des réfugiés, hommes et femmes en quête de Paix… »
- 6 Janvier, fête de l’Épiphanie pour les chrétiens. Nous croyons que le Christ est lumière du monde, lumière pour le monde : les bergers et les mages, les petits et les savants, ceux d’ici depuis toujours et les nouveaux venus, nos frères pratiquants et ceux, voisins, qui n’ont jamais entendu parler de Jésus.
Alors pour 2018, faisons le vœu de développer notre mission de baptisés, personnellement et ensemble, c’est-à-dire d’être instruments de pacification, artisans de Paix dans nos familles, quartiers, lieux de travail… en commençant par notre Paix intérieure.
Nous sommes invités à prier et à agir, sans cesse, la Paix ne se construit-elle pas jour après jour ?
L’évangélisation à laquelle nous appelle le pape dans « la Joie de l’évangile » implique un chemin de dialogue, de rencontre, chemin à parcourir avec les autres, chemin de pérégrinations.
Les pistes sont faciles à trouver : rencontrer et accueillir l’étranger est aujourd’hui à la portée de chacun d’entre nous. Visiter des voisins seuls ou malades, les détenus… » N’oubliez pas l’hospitalité : elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges. » (Hébreux, 13,2).
Nos maisons sont ou peuvent être ces lieux d’hospitalité pour nos amis, voisins, collègues de travail :
- pour échanger et apprendre les uns des autres,
- partager notre espérance.
La crise migratoire offre ces lieux de rencontre, de partage, où peuvent œuvrer ensemble « celui qui croyait au ciel et celui qui n’y croyait pas » (L.Aragon), et où annoncer la bonne nouvelle de l’Évangile, dire notre rencontre avec Jésus, comme un ami qui marche avec nous, souffre avec nous, parle avec nous… à quelqu’un qui ne le connaît pas, n’a jamais été aussi facile, (ils sont si nombreux et si proches de nous).