Parmi les nombreux rites de la veillée pascale, un moment a plus particulièrement étonné Lauriane et Driss : après avoir écouté, dans la pénombre, la Parole de Dieu dans les textes de l’Ancien Testament, l’église s’éclaire peu à peu de la lumière du cierge pascal donnée à chacun des baptisés.
L’église est dans le noir puis la lumière diffusée éclaire l’ensemble, la transition de l’obscurité à la lumière est marquante. Pendant ce temps, les cloches, en pleine nuit, sonnent à toute volée, une sorte d’annonce à tous les voisins : ceux, qui ne voient pas, entendent. On passe du temps à écouter les textes dans l’ombre, jusqu’au moment où tout explose, la lumière et la joie dans le chant du Gloria.
Le vécu de la célébration permet de comprendre le sens de ce qu’on a appris, de ce qu’on a découvert durant ce temps du catéchuménat, c’est la compréhension du cœur. Un peu comme les disciples d’Emmaüs qui écoutent ce que le Christ leur explique et qui comprennent enfin à la fraction du pain. Le temps du catéchuménat nous a appris à vivre les célébrations, nous a fait découvrir la pratique de la foi. Célébrer donne le sens de ce qui a été découvert, cela nourrit la foi, le choix et la volonté.
Nos familles ont été très heureuses de la veillée pascale. Cela ne leur a pas semblé long, même pour ceux qui sont plus éloignés. Tous ont trouvé la célébration très vivante. C’était une grande joie d’être entourés de nos parrains et marraines, familles et amis, ainsi que la communauté qui est un vrai soutien dans la prière. Driss était vraiment très heureux que la célébration de son baptême soit le même jour que celle de son fils.
Samir et Marie-Luc