Aujourd’hui, dans notre société française, les chrétiens sont minoritaires et cette prise de conscience est difficile. Notre monde est en train de muter profondément et la transmission de la foi ne peut plus être la même, nous en sommes tous témoins dans nos familles.
Or il est important de nous connaître, de nous reconnaître et de nous poser la question : est-ce-que que le Christ peut nous rassembler ?
Nous rassembler en assemblées dominicales pour certains mais au-delà : comment rejoindre ceux qui ont, une fois, fait une démarche ou ceux qui jamais n’ont entendu parler de Jésus, qui ne savent pas qu’ils sont aimés, sans condition, quelle que soit leur histoire ? …
Parmi les piliers de la vie chrétienne, ces fameux « essentiels » dont nous parlons depuis quelques mois, (prier, servir, se conformer au Christ, vivre en frères et annoncer) seul annoncer, n’est possible que durant notre vie sur terre.
À la suite du Pape François, notre évêque a donné une orientation forte à toutes les paroisses du diocèse : construire des petites fraternités (appelées également petits groupes ou communautés d’église de base).
Il s’agit d’une réponse de notre communauté chrétienne à cette situation nouvelle. Alors ne tardons pas : tout ce qui peut nous mettre en relation avec des personnes éloignées de l’Église soit parce qu’elles s’en sont écartées soit parce qu’elles n’imaginent même pas ce que c’est. Toutes ces rencontres peuvent être l’occasion de dire notre espérance, pas comme une carte de visite, ni comme un étendard mais en réponse à des questions, une fois la relation établie.
« Heureux êtes-vous, si vous le faites » (Jean,13,17)
Repas partagés, bourse des talents, bal folk… peuvent nous permettre de mieux nous connaître et, forts de cette fraternité vécue dans notre paroisse, nous pouvons envisager de nous ouvrir plus largement à nos voisins : relations sportives, culturelles ou associatives pour partager des moments d’échange sur les questions existentielles qui traversent tout homme et toute femme. La proposition sera alors d’inviter à une soirée chez des paroissiens pendant quelques semaines sur ces sujets d’humanité.
Il est temps de passer d’une Église accueillante à une Église invitante et pour cela comme le dit et le redit le pape François : « Sortons » !
Un exemple : à des amis ou collègues de travail : « Tu aimes danser ? Je t’invite à un bal folk… organisé par notre paroisse ! »
Et si nous pensions à inviter l’Esprit Saint dans cet échange, Il pourra faire le reste, car c’est Lui qui agit, prépare les cœurs, transforme le regard, change la vie… à nous, il est surtout demandé d’être !
Tous ceux et celles qui ont, de près ou de loin, participé, contribué aux parcours Alpha, savent bien que l’Esprit Saint y est à l’œuvre et quels beaux témoignages de foi reçus, donnés par ceux qui découvrent l’amour de Jésus pour eux.
« La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus… Avec Jésus-Christ la joie naît et renaît toujours. » (1.La Joie de l’Évangile. Pape François.)