Dans un monde, brumeux à bien des égards, nous sommes attendus comme un éclaireur… pour maintenant. Lors de notre réunion du jeudi 17 février dernier, nous aurons beaucoup partagé tant pour recevoir quelques nouvelles des absents que pour échanger sur nos préoccupations du moment. Puis, nous retrouvons le fil de notre campagne d’année pour évaluer ce qui fait lumière dans la vie de chacun. Le goûter traditionnel prolonge notre convivialité autour d’une boisson chaude ou un jus de fruit. Ils accompagnent l’excellente tarte aux pommes de Nicole et René ainsi que les « madeleines » joliment prénommées.
Antoine, animateur
Un éclairage d’abord pour soi
« Au jour de notre baptême nous avons reçu une lumière. Elle nous anime et nous permet de reconnaître en chaque personne un frère ou une sœur en humanité. Elle nous donne une force pour sortir du tumulte et du chaos de ce monde… » suggère la Campagne d’année. Ceci invite à dépasser nos doutes si nous nous arrêtions à la diminution des baptêmes et à ce que nous expérimentons par ce paradoxe qu’une lumière qui n’est pas cachée sous un boisseau prend un caractère d’évidence, alors que notre recherche de la vérité est tâtonnante et fragile. Avons-nous le souci constant de nous alimenter à la lumière de la parole de Dieu et aux fondamentaux de ses commandements-invitations ?
Lumière pour les autres
L’histoire nous aura appris à affiner l’éclairage de notre foi alors que tout le système religieux se voit uniformément taxé d’obscurantisme. Nous sommes porteurs de la lumière d’une Bonne Nouvelle et l’on nous renvoie à une face ténébreuse ou obscure, empêcheurs que nous serions de tourner en rond dans un monde voué au primat des bonheurs autocentrés… Depuis le Siècle des Lumières, nous sommes devenus la cible de ceux qui combattent les obscurantismes à tous les niveaux ! Un sacré paradoxe !
Nos certitudes sont confortées dans ce mouvement vers les autres, qui nous anime. Notre lumière s’entretient en allant vers l’autre, à l’image du bon samaritain : « la lumière allumée est celle de la conscience, la compassion mais pour nous sûrement la lumière de l’Esprit, sa Lumière « .
Les occasions les plus modestes ou humbles
La lumière générée par notre foi spiritualisée sublime les occasions les plus modestes ou humbles dans la vie quotidienne. Jacqueline évoque ainsi une prière de Mère Teresa, » Jour après jour, les gouttes de la vie » :

« Ne vous imaginez pas que l’Amour, pour être vrai, doit être extraordinaire. Ce dont on a besoin, c’est de continuer à aimer. Comment une lampe brille-t-elle, si ce n’est pas par l’apport continuel de petites gouttes d’huile ? Qu’il n’y ait plus de gouttes d’huile, il n’y aura plus de lumière. Et l’époux dira : “Je ne te connais pas ”.
Mes amis, que sont ces gouttes d’huile dans nos lampes ? Elles sont les petites choses de la vie de tous les jours : la joie, la générosité, les petites paroles de bonté, l’humilité et la patience, simplement aussi une pensée pour les autres, notre manière de faire silence, d’écouter, de regarder, de pardonner, de parler et d’agir. Voilà les véritables gouttes d’Amour qui font brûler toute une vie d’une vive flamme « .
Le dialogue aide le monde à mieux vivre
Nous retenons aussi cette évidence que le dialogue aide le monde à mieux vivre : un dialogue persévérant et courageux tant dans nos sphères familiales que dans le vivre ensemble espéré au niveau de notre pays en contexte pré-électoral et combien dramatiquement au niveau international : » ce qui nous manque c’est la lucidité, la volonté et le sentiment d’appartenir tous ensemble à la même aventure humaine. « (page 31).
Le don de la vieillesse
En prolongement de notre prière introductive à la réunion, nous aurons également évoqué la prise de conscience s’opérant sur les conditions d’accueil aux personnes âgées, mises en lumière par les médias. Nous échangeons sur ce texte du quotidien La Croix et de la revue Croire :
« Les familles s’inquiètent légitimement de la qualité de vie de leurs aînés qu’elles ont dû se résoudre à placer en institution. Mais c’est aussi chacun qui se projette : qu’adviendra-t-il de moi dans ma grande vieillesse ? Ce qui est source d’angoisse, c’est moins l’avancée en âge et l’approche de la mort, que la crainte de la perte d’autonomie, de la dépendance, de la perte de ce qui faisait la valeur et l’intérêt d’une vie dans l’âge adulte. C’est pourtant ce regard négatif que la société et nous-mêmes portons sur la vieillesse – et sur nos aînés – qu’il faut interroger…»
À notre agenda !
JEUDI 21 avril 2022
JEUDI 19 mai 2022
JEUDI 16 juin 2022.