Chers frères et sœurs,
Nous rejoignons en ce jour celui qui a connu l’opprobre, le rejet, l’iniquité et une mort infame, tout cela par amour pour nous.
Jésus a accepté d’aller jusqu’au bout du don de lui-même. Il nous invite à le rejoindre, à le contempler, défiguré, sur la croix, Il n’est pas venu pour nous culpabiliser de l’avoir conduit jusque là à cause de notre péché, mais il veut nous faire sentir combien le mal, dont nous sommes responsables aussi, n’a pas entamé la fidélité du Christ à l’amour de son Père et à l’amour qu’il nous porte à chacun, jusqu’au plus profond de notre misère humaine.
En ce jour, nous pouvons nous présenter humblement avec nos blessures, notre péché, nos refus et nos espoirs, mais aussi avec tous ceux qui, aujourd’hui, vivent des épreuves qui peuvent les mener au désespoir, et pour ceux qui vivent ce confinement avec difficultés.
Nous pourrions les présenter devant la croix et demander au Christ de nous prendre tous dans sa miséricorde pour que notre foi nous fasse espérer en Lui une vie plus forte que la mort.
Un chemin de croix pourrait nous y aider, de même nous pourrions nous retrouver, dans un temps spirituel, si nous en avions la disponibilité, vendredi soir vers 19 h, en terminant notre prière de communion fraternelle par ces dernières paroles de Jésus sur la croix : « En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit. »
Fraternellement.
Fr. Jean-Pierre.