« Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile » 1 Co 9 – Cette parole de Saint Paul peut nous surprendre, car elle pourrait laisser supposer que le malheur viendrait sur nous, si nous oublions d’annoncer l’Évangile, comme si Dieu nous punissait.
Non, le malheur dont nous parle Saint Paul est davantage celui que nous pouvons ressentir lorsque nous n’allons pas jusqu’au bout de l’appel intérieur que le Seigneur nous a montré, de l’engagement que nous avons perçu à vivre et que nous délaissons par infidélité ou par négligence, et qui, pourtant, nous aurait permis de trouver la paix et la joie en soi et de servir Dieu et nos frères.
Comment nous sortir de ce » malheur « que nous nous forgeons ?
Le temps du Carême est une grâce qu’il nous faut saisir comme telle, car il nous permet de remettre au cœur de notre vie Celui qui est venu et qui ne cesse de venir à nous pour nous sortir de l’enfermement sur nous-même, nous réunifier et nous laisser traverser par son Amour pour vivre en communion avec Lui et avec nos frères.
Il est aussi ce temps qui nous permet d’entendre à nouveau l’appel que le Seigneur nous fait pour, avec lui, rejoindre et proposer ce chemin à tous ceux qui ne l’ont pas encore rencontré pour une promesse de vie.
Mais il est aussi ce temps à vivre en communauté pour que notre responsabilité missionnaire paroissiale soit ravivée et trouve des chemins nouveaux d’évangélisation. C’est pourquoi, en Équipe d’Animation Pastorale, nous vous proposons, dans la dynamique du Carême, de participer à la journée du dimanche 18 février 2018, à Khaïré (Douvres), pour, à la fois, faire un point d’étape de notre vie paroissiale, et aussi accueillir ensemble ce que l’Esprit veut nous confier à vivre pour les années à venir.
Dans la foi, nous pourrons alors nous exclamer : » Quel bonheur d’être invité à évangéliser ! « Et soyons sûrs que dans cette fidélité à répondre à l’appel du Seigneur, il nous sera donné joie et paix dans l’Esprit-Saint.