Retraité(e)s, mais parties prenantes du jeu social
Nous nous mettions à l’écoute des prophètes qui ont joué les vigies du peuple hébreu. Le prophète Amos dénonçait les mirages des richesses confortées par les inégalités et les injustices. Le message de la loi de Moïse était brouillé jusque par la religion établie. Les représentants religieux eux-mêmes induisaient en erreur dans la recherche du vrai message de Dieu.
Avec les traductions concrètes et incarnées réclamées par le pape François dans son encyclique Laudato ‘Si nous avons été invités à « Choisir la vie » en impliquant dans notre manière de vivre au quotidien les gestes qui, ajoutés les uns aux autres, même très modestement comme les gouttes d’eau du colibri, devront être notre préoccupation sereine pour sauvegarder notre maison commune, commune pour chacun de nous et commune aux générations qui nous suivent.
Par ailleurs le périmètre de notre vie est de plus en plus conditionné par notre place dans la pyramide des âges et les paramètres de notre santé. La vulnérabilité devient familière à chacun auprès de celles et ceux que nous côtoyons comme elle peut être notre propre condition au jour le jour.
Mais, voudrait nous rappeler avec force notre campagne d’année de « Choisis donc la vie ! », le « hors-jeu » de qui que ce soit ne peut avoir droit de cité. Ce que nos sociétés délimitent ou tentent de délimiter (pour le droit à la retraite !) en taillant les frontières de la « vie dite active » est proprement inopérant. Pour ce qui est de vivre en « enfant de Dieu », il n’y a pas de stade de « régime sans sel », pas d’étape de la vie qui serait moins « attrayante ».
Notre rencontre de ce jour affiche : « Discerner les appels… » – Notre capital de retraité est bien le temps et il y a des choses à en faire, des choses à y faire !
» Il y a un temps pour vivre et un temps pour témoigner de vivre. » Albert Camus, tirée des Noces à Tipasa, 1939 (Le Livre de Poche, 1967, p. 20).
Laudato ‘Si : Quels consommateurs sommes-nous ?
L’appel à se soucier du devenir de notre maison commune, est un engagement fédérateur que nous nous efforçons de répercuter dans notre équipe.
Alors qu’une personne sur neuf dans le monde souffre de la faim, un tiers des aliments produits sont jetés. Chaque année, à la maison, 20 kg d’aliments encore consommables sont jeté par Français et par an.
À l’heure du goûter, Ginette nous a régalé d’une belle portion de flan, accompagnée par le cidre rosé apporté par Rachel.
Notre prochaine réunion
Autres dates à noter
– Jeudi 28 mai : pélerinage (Haras de Pin, Bailleul, Ri).
Ont participé à notre réunion
Nicole et René Cavalier, Marie Durier, Micheline Gy, Marie-Louise Jutel, Antoine Le Gall, Rachel Le Pape, Ginette Marie, Renée Piochon, Jacques et Renée Poncet, Marie-Claude et René Salami.
Les excusés : Renée Creste, Suzanne et Olivier Desmaisons, Annick Le Richeux, Guy Pelletier.